Titre : |
Le sortilège espagnol : les officiants de la mort |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Michel Del Castillo (1933-....), Auteur |
Editeur : |
[Paris] : Gallimard |
Année de publication : |
1998 |
Collection : |
Collection Folio. Classique, ISSN 1258-0449 num. 3105 |
Importance : |
481 p |
Format : |
18 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-07-040339-4 |
Note générale : |
Sujet(s) : Espagne -- Civilisation |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Avant de savoir parler, avant de me sentir capable de lier entre elles les sensations qui m'écorchaient, je suçais le poison de l'Espagne. La langue qui m'avait engendré cachait le maléfice des hérétiques pourchassés, des poètes assassinés. Plus que Tanguy, mémoire de fiction, Le sortilège espagnol, parce qu'il élabore et comprime les souvenirs, renferme non pas ma vérité, mais la lente conquête d'une authenticité littéraire. Il montre le passage d'une existence invivable à une langue habitable. C'est un livre de transition, qui traverse toute ma vie. Ce texte trahit l'Espagne par le détachement français, mais c'est pour mieux réintroduire la passion espagnole. Il marche de biais, en crabe, et il finit par tourner en rond, dessinant ce cercle an centre duquel les gitans situent leurs sortilèges. |
Le sortilège espagnol : les officiants de la mort [texte imprimé] / Michel Del Castillo (1933-....), Auteur . - [Paris] : Gallimard, 1998 . - 481 p ; 18 cm. - ( Collection Folio. Classique, ISSN 1258-0449; 3105) . ISBN : 978-2-07-040339-4 Sujet(s) : Espagne -- Civilisation Langues : Français ( fre)
Résumé : |
Avant de savoir parler, avant de me sentir capable de lier entre elles les sensations qui m'écorchaient, je suçais le poison de l'Espagne. La langue qui m'avait engendré cachait le maléfice des hérétiques pourchassés, des poètes assassinés. Plus que Tanguy, mémoire de fiction, Le sortilège espagnol, parce qu'il élabore et comprime les souvenirs, renferme non pas ma vérité, mais la lente conquête d'une authenticité littéraire. Il montre le passage d'une existence invivable à une langue habitable. C'est un livre de transition, qui traverse toute ma vie. Ce texte trahit l'Espagne par le détachement français, mais c'est pour mieux réintroduire la passion espagnole. Il marche de biais, en crabe, et il finit par tourner en rond, dessinant ce cercle an centre duquel les gitans situent leurs sortilèges. |
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