Titre de série : |
Hiéroglossie, 1 |
Titre : |
Moyen âge latin, monde arabo-persan, Tibet, Inde : Collège de France, 16-17 juin 2015 |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean-Noël Robert (1952-), Éditeur scientifique |
Editeur : |
Paris : Collège de France, Institut des hautes études japonaises |
Année de publication : |
DL 2019 |
Collection : |
Bibliothèque de l'Institut des hautes études japonaises |
Importance : |
348 p. |
Format : |
23 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-913217-40-9 |
Note générale : |
Les actes du colloque «Hiéroglossie I», Collège de France les 16 et 17 juin 2015. |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
Ce livre recueilletreize communicationsprésentées lors du colloque «HiéroglossieI» qui s’est tenu au Collège de France les 16 et 17 juin 2015. Quelques-uns des meilleurs spécialistes avaient alors accepté, chacun dans sa discipline, de mener une réflexionà partir d’un faisceau de questions qui peuvent se résumer dans le terme de «hiéroglossie», à savoir les relations hiérarchisées entre plusieurs langues ou à l’intérieur d’une seule langue. Cette hiérarchie se caractérise par la place centrale conférée à une langue, le plus souvent anciennement attestée, dont la légitimité en tantque «langue de référence» s’appuie sur une tradition religieuse ou philosophico-religieuse.Il ne s’agit nullement d’établir tel ou tel idiome comme sacré, mais d’observer comment la relation de départ évolue de la subordination à l’émulation, voire à la domination en retour.Si la relation langagière sino-japonaise a servi de modèle premier à la notion de hiéroglossie, il a semblé prometteur de soumettre celle-ci à l’épreuve d’autres aires culturelles afin de définir quelques constantes dans ces interactions. Ce premier recueil concerne le vaste domaine eurasiatique, du latin au tibétain, du turco-persan au sanscrit;deux autres suivront, pour terminer avecun volume sur la «sinoglossie» qui abordera, dans le cadre plus vaste de la culture chinoiseen Extrême-Orient, le paradigme sino-japonais.Il est à souhaiter que la hiéroglossie devienne ainsi une catégorie descriptive des relations interlinguales et intralinguales qui tienne pleinement compte de l’un des éléments leplus continûment actif de ces relations, la dimension philosophico-religieuse. |
Hiéroglossie, 1. Moyen âge latin, monde arabo-persan, Tibet, Inde : Collège de France, 16-17 juin 2015 [texte imprimé] / Jean-Noël Robert (1952-), Éditeur scientifique . - Paris : Collège de France, Institut des hautes études japonaises, DL 2019 . - 348 p. ; 23 cm. - ( Bibliothèque de l'Institut des hautes études japonaises) . ISBN : 978-2-913217-40-9 Les actes du colloque «Hiéroglossie I», Collège de France les 16 et 17 juin 2015. Langues : Français ( fre)
Résumé : |
Ce livre recueilletreize communicationsprésentées lors du colloque «HiéroglossieI» qui s’est tenu au Collège de France les 16 et 17 juin 2015. Quelques-uns des meilleurs spécialistes avaient alors accepté, chacun dans sa discipline, de mener une réflexionà partir d’un faisceau de questions qui peuvent se résumer dans le terme de «hiéroglossie», à savoir les relations hiérarchisées entre plusieurs langues ou à l’intérieur d’une seule langue. Cette hiérarchie se caractérise par la place centrale conférée à une langue, le plus souvent anciennement attestée, dont la légitimité en tantque «langue de référence» s’appuie sur une tradition religieuse ou philosophico-religieuse.Il ne s’agit nullement d’établir tel ou tel idiome comme sacré, mais d’observer comment la relation de départ évolue de la subordination à l’émulation, voire à la domination en retour.Si la relation langagière sino-japonaise a servi de modèle premier à la notion de hiéroglossie, il a semblé prometteur de soumettre celle-ci à l’épreuve d’autres aires culturelles afin de définir quelques constantes dans ces interactions. Ce premier recueil concerne le vaste domaine eurasiatique, du latin au tibétain, du turco-persan au sanscrit;deux autres suivront, pour terminer avecun volume sur la «sinoglossie» qui abordera, dans le cadre plus vaste de la culture chinoiseen Extrême-Orient, le paradigme sino-japonais.Il est à souhaiter que la hiéroglossie devienne ainsi une catégorie descriptive des relations interlinguales et intralinguales qui tienne pleinement compte de l’un des éléments leplus continûment actif de ces relations, la dimension philosophico-religieuse. |
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